B comme BASE JUMP
Acronyme anglosaxon pour Building, Antenna, Span and Earth Jump : saut en parachute à partir d’un immeuble, d’une antenne, d’un pont,d’un barrage ou de falaise. C’est une discipline hors norme, qui consiste à sauter avec un parachute depuis des objets fixes artificiels ou naturels rattachés au sol et non d’ aéronefs.
Le base jump moderne est né sous l impulsion de l’ américain Carl Boenish qui a su médiatisé ses sauts depuis notament de la falaise de El Capitan et de half dome dans le parc du Yosemite( USA) du Trollweggen en Norvège ou il a hélas perdu la vie au début des années 80 et ensuite par le bridge day veritable kermesse du base jump a partir du 2 eme plus haut pont des USA le new river gorge bridge avec 6 heures d autorisation donnees une fois par an à la mis octobre!
le base Jump, souvent considéré comme la discipline reine des sports extrêmes, est une activité qui mêle en fait de nombreuses autres disciplines : chute libre, parapente, alpinisme, précision d’atterrissage, voltige, etc… Il y aurait en France environ 150 pratiquants réguliers, entre 1 000 et 1 500 dans le monde. La hauteur des objets sautables varie d’environ 50 m à plus de 1500 mètres (les temps de chute peuvent alors atteindre 30 secondes voire plus avec des wingsuits ou combinaisons ailées).
Le BASE Jump est né à une époque ou les avions n’existaient pas encore. Une bande de doux dingues merveilleux sautaient équipés de parachutes pour le moins rudimentaires d’un tas d’endroits comme par exemple le pont des suicidés aux buttes Chaumont à Paris. Mais ces pionniers ne cherchaient pas particulièrement à sauter d’un objectif fixe. Il leur fallait simplement un point élevé pour tester leur nouvel équipement. Le développement de l’aviation allait les combler et les sauts que l’on appellerait beaucoup plus tard BASE jump tombaient dans l’oubli. Ce n’est qu’en 1965, par la grâce de la folie d’un homme, le chirurgien-dentiste Erich Felbermayer, que ce sport allait renaitre. Le saut qu’il effectue alors du Spigalla Giallo dans les Dolomites peut-être considéré comme un exploit considérable. Quelques années passent encore et c’est cette fois-ci de l’autre coté de l’Atlantique qu’il faut porter notre regard. Un groupe d’américains avec à leur tète le fameux Carl Boenish, réalisent de nouveaux sauts à partir de falaises, d’immeubles, d’antennes ou de ponts. Ce sont eux qui définissent le terme de BASE jump.Il existe à l epoque le magasine BASELINE édité par Andy Calistrat qui deviendra over the edge edite par nick di Giovani et « JUMP! »édité par l’anglais Nigel SLEE qui ouvrira les spots anglais bearhead (falaise horrible de 90 metres!) dans le devonCheddargorge,clifton suspension bridge sur la Severn,et le pylone geant de Dartford . En France, au début des années 80, l’activité est quasiment inexistante,C.LachoviezA (TV 73 Trollweggen nr73).Gervais ont effectue des sauts dans le sud est,le cascadeur A.Prieur effectue des sauts en moto notament du cap canaille a coté de Cassis,P.Degayardon a sauté légalement de la tour Fiat.les anglais Mc Carthy et sa charmante blondasse ont sauté de la tour Montparnasse et de la tour Eiffel en 1982En 1988;quelques sauts ont été réalisés à partir de ponts (Pont de la Caille,Pont de l’Artuby,Viaduc de Viaur,viaduc des Fades,viaduc du Garabit,pont deTtancarville,passerelle d’Holtzarte), une cheminée de 300m (Gardanne) de la tour Montparnasse,de la tour Eiffe de la tour Perache par le regretté laurent Bouquetl.A l’époque les base jumpers se nomment Patrick de Gayardon,Bruno Gouvy,Eric Fradet,Pascal Nicoli,Erich Baud,Franck Konrad,Philippe et Catherine Vallaud,Jean marc Boivin,Jack Malnuit, »Clacos »,Claud Remide,Laurent Bouquet,Dominique Glaize,Hugues du Reaud,Bernard Maussire et Laurent Le Cléac’h.En Europe l Europa brucke en Autriche et le pont de Bagnara dans le sud de l’Italie,plus haut pont d Europe avec ses 245 mètres ont été également ouverts par des locaux mais en France rien n a ete fait à partir d’une falaise.L’année 90 marque un tournant tragique avec les déces de J.M Boivin,alpiniste réputé au sommet de sa gloire,titulaire de nombreux records et premières,de concepts comme l escalade allégée qui consiste à redescendre en parapente,disparu lors d un saut de la cascade d’Angels Fall,pendant un tournage pour l’émission phare de l époque Ushuaia ainsi que l accident de C. Vallaud.Peut etre du à l usage de Vega180 pour les sauts,peut etre au mauvais reperage de l equipe ou la faute d un « guide » pas si guide que cela pour trouver la mytique tete de l indien point de depart dans cette muraille géante.. Et pourtant, c’est à partir de ce moment que l’on assiste à une véritable explosion de l’activité… Plusieurs dizaines de premières sont réalisées dans les Alpes du nord, le Vercors, le Dévoluy, le Verdon, les Dolomites les Pyrénées,la Suisse tandis que les expes vers Stavanger en Norvège se multiplient grace notament a des comptes rendus dans « Paramag » Certains abandonnent presque le saut d’avion pour cette activité.Le film » les nuits de la glisse » puis » Pushing the limits « immortalise D.Gleize avec un premier depart à ski. En dix ans, des milliers de sauts sont effectués sur les falaises françaises et la réputation de notre pays traverse l’atlantique grace notament à l ingenieux topo d Erich Baud. Il faut bien remarquer la spécificité de l’activité en France par rapport aux autres pays, les USA en particulier. Autant dans ce dernier pays un BASE jumper saute de n’importe quoi, autant en France, l’activité est quasiment exclusivement tournée vers les falaises. Exit le cambouis et les radiations dangereuses des antennes, exit les fumées toxiques des cheminées. Exit les courses poursuites avec les gardiens d’immeuble et autres policiers municipaux, exit les bruits de voitures et la pollution des moteurs sur les ponts. Par contre,on ne peut que s’enthousiasmer devant un levé de soleil en montagne, une marche dans les alpages au petit matin, la rencontre avec une horde de vautours fauves et leurs petits. Quel bonheur devant une falaise dont il va falloir atteindre le sommet par une marche peut-être difficile, voire même par une escalade acrobatique. Quelle joie enfin d’atteindre le point ultime, là ou a terre rejoint le ciel dans le calme absolu et la beauté de la haute montagne. Quelle griserie de chuter le long du mur où l’on a quelquefois le privilège de croiser le regard surpris de grimpeurs en action. Et enfin, quel délire après la grande bataille de l’ouverture de voler le long des crètes, de passer des arètes, de traverser les forêts pour rejoindre dans la vallée une zone de posée parfois problématique.
Le Base traditionnel (sans wingsuit) est une activité spectaculaire que le grand public associe à une grande prise de risque voire à une pratique suicidaire. Certes c’est plutot engagé, mais les impacts au sol sont très rares. Le danger principal est de heurter l’objet sauté une fois le parachute ouvert. La pratique de la chute libre classique est vivement conseillée avant de débuter le BASE, car la cause principale d’accident reste l’instabilité en chute (une instabilité au moment d’ouvrir le parachute augmente considérablement le risque de percuter l’objet sauté une fois ouvert). On constate aussi beaucoup de traumatismes des membres inférieurs dus à des posés violents. Les 3 garants principaux d’une bonne sécurité sont : bon pliage, absence de vent ou alors pas mal de vent dans le bon sens(saut d antenne ou de cheminée), bonne position du corps à l’ouverture.La progression normale environ 500 sauts d’avion puis un saut d ulm ou de ballon,un saut de pont,puis d’antenne,puis de falaise et enfin du building mais il n y a pas de regles definies et chacun choisit la progression et le rythme qu’il veut.
A l’époque un « base number » est attribué une fois les 4 catégories effectuées,un peu comme le nr d un brevet parachutiste militaire..On attribue le N°1 a Phil Smith puis le 2 et 3 à Carl et Jean Boenish.Nigel Slee est BASE28.L.Le Cléac’h BASE 252 etc..il y a eu ensuite les night puis naked jumps ,hobo jump etc.le base number a fini d etre attribué dans les annees 2000 apres des problèmes de comptage et de doublon.Apres l explosion du nombre de sauts cela n avait plus trop d interet.Rich Stein est le premier a effectuer le 100 eme saut de base.
Il existe des statistiques très précises et il y a eu à ce jour 104 tués en 25 ans. L’augmentation récente de ce nombre s’explique par la relative démocratisation de ce sport et l’augmentation du nombre de pratiquants ainsi que la pratique de la wingsuit combinaison en forme d’aile souple inventée par le génial et regretté Patrick de Gayardon,qui ne pardonne aucune erreur que ce soit au moment de l impulsion de départ,lors du vol-pendant lequel certains experts arrivent littéralement à se faufiler entre les arbres- qu’à l’ouverture qui necessite un geste un peu plus technique qu’en « lisse ».
Une liste de disparus » la fatality list »existe et est régulièrement mise à jour,avec la plupart du temps une photo,les circonstances,le niveau,et parfois une formule en guise d’épitaphe.
Les causes peuvent etre le manque d experience,un mauvais emploi ou conditionnement du materiel,manque d impulsion,probleme meteo,fatigue,négligence,surestime de soi,mauvais pilotage sous voile,noyade etc.
Le phénomène de drogues licites ou illicites peut etre également un facteur agravant.
Le Base se pratique avec un seul parachute, de type parachute de secours, là où le parachutisme classique en requiert deux (le parachute principal et le parachute de secours). En Base, du fait de la proximité du sol au moment de l ouverture le secours n est pour l instant pas utilisé.Les pionniers ont fait des sauts avec des reserves « tertiaires »utilsées alors pour du deltaplane ou des Parachutes d instruction à la libération.Il y a meme eu des sauts effectues avec des secours tenus à la main « hand tershes ».Des essais sont également réalisés avec des secours ballistiques développés par le regretté Jim Handburry.L un de ces systèmes sera utilisé dans la region de Fionnay (Suisse) par E.Fradet en 1991.
Au debut des années 90 Mark Hewitt concepteur le la line release modification,qui consiste a enlever les commandes de leurs logements pour les sauts glisseurs bas ,met au point le « sorcerer »sac doté d un parachute de secours aile, mis en oeuvre par la trainée de l aile principale avec une poignee « one shot ».l abaissement de l aile de secours est hallucinant ,environ 40 pieds,mais le sac est assez lourd et le conditionnement releve de l usine à gaz.C est hélas à cause de ce système que disparaitra en 1993 le regretté Xavier Bongard ,alpiniste prometteur,dans la vallée de Lauterbrunnen au lieu dit « la cascde de la Staubach »
Le matériel de Base est maintenant assez standardisé et spécifique. Le sac monovoile peut se fermer par une ou deux aiguilles ou par velcro (schrivel flap). Les voiles sont toujours des 7 caissons avec des suspentes en dacron permettant d’absorber les chocs à l’ouverture. Pour éviter tout risque de « bag-lock », il n’y a pas de « pod » et apres quelques essais avec des foureaux de voiles type parachute ecole, les suspentes sont simplement lovées dans une pochette fermée par velcro et cousue sur le bord de fuite (tail-pocket)La tail pocket n a dailleurs pas été conçue à l’origine pour du base jump mais par les anglais pour du voile contact,discipline du parachutisme sportif qui necessite des ouvertures tres rapides et surtout « dans l’axe » » . Pour les ouvertures à basse vitesse (moins de 3 secondes de chute), on laisse le glisseur en position basse ou bien ce dernier est retiré.et les commandes doivent etres retirees de leurs logement pour pallier à une « line over » ou suspente coiffante. La taille de l’extracteur doit être adaptée en fonction de la hauteur du saut. Il s’agit non seulement d une question d’abaissement maisaussi d’une question de qualité d’ouverture : bien choisir la taille de son extracteur augmentera statistiquement le nombre d’ouvertures dans l’axe et evitera également des dommages materiel voire humains.
Actuellement les tailles d’extracteurs vont de 46 pouces à 32 pouces.Les tailles démentielles de 52 pouces ou plus ont ete abandonnées,ces extracteurs affectant grandement les caracteristiques de vol de l aile,phenomene de fer à cheval.L ‘extracteur est dans la majorité des cas rangé dans une pochette situé à la base du sac,l’extracteur reste tenu à la main pour les sauts inferieurs à 100-120 mètres.L extarteur peut etre en tissu 111 ou à porosite zero avec ou sans cheminée resillee (vent).Sur les sauts de winsuit la tendance est le conditionnement sur la combi elle meme,necessitant un geste d ouverture plus technique.
A l’heure actuelle le matériel peut être considéré comme extrêmement fiable s’il est utilisé correctement. Les statistiques montrent clairement que l’immense majorité des accidents est due au facteur humain et non à des défaillances du matériel.
la tendance actuelle est au sac à 2 aiguilles,le velcro tend à disparaitre malgre encore quelques afficionados.Des essais avec aimants ont egalement ete effectue.
Les principaux constructeurs passés ou présents:
Vertigo(Martha hewvitt), cessation
Tailored for survival(Moe Viletto),cessation
TNT rigging(Todd Shoebotham),cessation
Basics research,
consolidated rigging,
Fly your boddy (Loic Jean Albert)
Adrenalin base,(Jean Noel Itzstein)
Performance variable,
Morpheus technologies,
et quelques copies d’Afrique du sud et des pays de l’Est se paratgent le marché meme si certains comme Adrenalin Base commencent à tirer leurs épingles du jeu(anteriorite sur la courbe d experience qualité de conception et de réalisation reconnue par une majorite de pratiquants)
Les wingsuits ont ete developpes par BIRDMAN puis pas TONYSUITS et enfin PHOENIXFLY.
Le Base Jump est toléré voire accepté par la plupart des pays (dont la France et la Suisse par exemple et sa fameuse vallée de Lauterbrunnen). Cependant certains sites sont interdits pour des raisons d’accès et d’utilisation des lieux (propriétés privées, monuments publics, réserves naturelles, etc…). En France le Base, qui n’est pas reconnu par la Fédération Française de Parachutisme, est plutôt considéré comme une activité de montagne. D’ailleurs l’association française de paralpinisme est affiliée à la Fédération Française des clubs alpins et de montagne et ses membres sont assurés pour les sauts de falaise.Le concept de « paralpinisme « est né avec le « cliffing » qui consiste à grimper la falaise un équippement de BASE sur le dos,avec ou sans assurance et à s élancerune fois parvenu au sommet.C est une des formes des plus pures mais aussi des plus difficiles du BASE.
Il existe également le FBA ou french base association,plateforme d echange entre ses membres,on peut y trouver comme aurait dit Victor Hugo « le grotesque et le sublime ».
Bien que le Base soit techniquement très proche du parachutisme classique, il faut noter une nette différence de mentalité entre ces deux disciplines (particulièrement dans des pays comme la France où les sauts se font surtout en montagne). En effet, le parachutisme classique, dans l’optique de minimiser les risques, a opté pour une politique d’encadrement stricte des pratiquants avec des instructeurs de haut niveau.les brevets de monitorats ou d’ éducateurs necessite un niveau élévé,niveau que ne fait que s’accroitre d’année en année. En revanche le Base laisse une totale autonomie car il n’existe aucune reglementation en la matière,pas de structure d encadrement,pas de méthode ou de pédagogie éprouvée et validée. « Regle N°1:il y a pas de règle!Seule importe la responsabilité personnelle des individus.. L’absence de toute reglementation offre une liberté totale quant à la gestion des risques. C’est une grande caractéristique du BASE, chère aux pratiquants, et qui en fait un véritable havre de liberté. Par ailleurs les « base-jumpers » sont rarement des têtes brulées en mal de sensations fortes, mais plutôt des gens posés et réflechis meme si de jeunes trou du cul « ass holes » passent a travers des mailles du filet et dont la motivation quasi extrinseque consiste à réinventer l’eau chaude pour apparaitre sur des videos utube et autre daily motion au risque de « cramer des spots ».Certains vieux pratiquants se veulent « in pectore »les gardiens du temple,mais ce temple existe il? .La pratique ordalique peut egalement exister,aspect sacrificiel de l activite ,developpe par le sociologue Breton.l usage de mini cameras pourrait egalement favoriser une motivation extrinseque selon certains mais rien n est moins sur.
lL’ explosion de la pratique vers les annees 2000 fait apparaitre une pratique de consommation voire de masse et paradoxalement des gens arretent apres quelques dizaines de saut et passent à autre chose ou bien des personnes le pratiquant de manière quasi unique en delaissant le saut d avion « fuck airplane ».Des compétitions ont ete organises oute atlantique comme d’une falaise à Tombstone,ou d’une grue en Angleterre,du haut d’un hotel en Espagne,ou en Suisse dans la vallée de Lauterbrunnen comme la BASE RACE avec des participants en combinaison « wingsuit »,ou des des tours Petronas à Kualalumpur!la maitrise de la winsuit tend à ramener le pratiquant a du saut d avion et plus specifiquement de l hélico coté Suisse.
Avenir:
Walt apel dans les années 80 avait déclaré « I’ ve seen the future of skydiving,its called: basejumping! »
Actuellement la tendance est a plus de sauts en wingsuit ou avec des « trackpants »avec abandon du saut « en lisse » des la phase d’initiation et de progression effectuée .Les sacs sont plus aerodynamiques,les wingsuits sont plus grandes,plus techniques aussi.Les ailes parachute de base sont désormais conçues en tant que telles,il est loin le temps ou l on recyclait sa vieille magnum,pegasus et autres « magic » a grand renfort de coutures peu ou pas académiques!
Des basejumpers de renom ont ouvert des spots aux quatre coins de la planète de Madagascar à la Chine,y compris en terre de Baffin et rien ne semble résister à la sagacité de ces nouveaux « batmen »!A quand un base jump en Corée du Nord?!Des sponsors comme Red.Bull.fournissent la logistique necessaire.L hyper médiatistion des sauts en ont banalisé l’aspect extraordianaire et il n est pas rare de voir des sauts hallucinants passer en boucle dans des chaines de restauration rapide.
Le problème non résolu reste le manque de structures légales d apprentissage,de formateurs declares en tant que tel,meme si de tres bons pédagogues et des systemes d apprentissage ont fait leurs preuves « sous le manteau ».
Des personnes ont essaye de faire des écoles mais aussitot decriées et dénoncées sur les forums des que le concept voyait le jour.
Des accidents révelent l absence de securite et la présence d un secours ou d un deuxieme extracteur aussi réduit fut il aurait pu sauver ces personnes.
Des systèmes de visions instrumentales projetes sur une visière sont testes dans des casques integraux,notament par le singulier Jeb Corliss,peut etre une aide precieuse dans la pratique « dichotomique » de ces vols proxy.
Un saut exeptionnel d helicoptere a permis au cascadeur Gary Conery d’atterrir à la seule portance de sa wingsuit dans…17000 cartons ,et pourtant ce saut n a connu qu un faible retentissement dans le milieu.
Les derniers accidents arrives hélas durant l’été 2013 et surtout ce terrible triple accident de mars 2014 dont le regretté Ludovic Woerth,un des plus talentueux de sa génération concernent principalement des pratiquants de wingsuit adeptes du saut « proxy »les vols se faisant actuellement au ras du sol comme ce vol hallucinant dans le couloir de l’ENSA,
Suite à cet accident »mi base,mi para » impliquant un hélicoptere suisse,aux dernières nouvelles il se pourrait que la confederation pourtant trés tolérante en matiere de survol des alpages,sonne le glas des sauts d helicopteres à destination de la pratique Wingsuit en montagne..Le revers grotesque de cette pratique sublime.
2014 aura été encore une année triste même si l’activité ne cesse de croître.De nombreuses premières continuent à se réaliser,et au plan technique les combinaisons ailées ne cessent de progresser.Hélas le facteur humain reste le principal responsable des accidents.
S. D. 7 avril 2014.
L année 2015 montre un changement dans la pratique visant à un accroissement de la sécurité et une prise en compte réelle des accidents.
les wingsuits nouvelle génération telle que « l aura » ou la « ridge » permettent des départs de ponts de ( secondes et une mise en pression très rapide offrant de nouvelles possibilités.
En 2023 il est possible de littéralement « remonter » avant la séquence d’ouverture permettant ainsi des vols encore plus « proxy ».
Fév